Ce mois-ci, je me suis lancée dans l’élaboration de prototypes de dioramas façon « ombres chinoises », au feutre sur papier calque.
2 essais ci-dessous.
Ce mois-ci, je me suis lancée dans l’élaboration de prototypes de dioramas façon « ombres chinoises », au feutre sur papier calque.
2 essais ci-dessous.
J’ai profité de ce week-end sans ma moitié pour m’adonner à l’un de mes péchés mignons… les visites patrimoniales. Et quand on aime, on ne compte pas !
C’est toujours amusant de voir les clichés avant / après d’un même lieu à plusieurs dizaines d’années d’intervalle.
J’en ai profité pour faire ensuite un petit tour sur la rubrique « cartes postales » des Archives départementales de la Sarthe :
Contrairement à ce qu’indiquait le programme, l’espace patrimoine était toujours en travaux et donc inaccessible. L’exposition se tenait donc dans l’auditorium. Dans une ambiance assez intime, des volumes anciens étaient présentés sous vitrine. Comme j’étais penchée sur l’une d’elle, un bibliothécaire s’est proposé de me donner de plus amples explications, et, de fil en aiguille, m’a offert une véritable visite guidée sur mesure.
Chronique de Nuremberg, Songe de Poliphile, Simon Hayeneufve, Jean Grolier, Léon Lebègue, bibliothèque Guy Bigorie, livre d’emblèmes, papier de Montval des Maillol…
Je suis repartie de là avec de nombreuses pistes pour aller plus loin, et notamment le site de la BVMM : Bibliothèque Virtuelle du Manuscrit Médiéval.
Explications données par Carole Hirardot, toujours aussi plaisante à écouter. Faïences, terres vernissées, grès… maintenant je connais les différences entre ces différents types de céramiques.
Cette conférence faisait état des dernières découvertes permises par les fouilles préventives menées par l’INRAP.
Un petit livre a été édité pour l’occasion : Le Mans du Ier au IVe siècle de notre ère dévoilé par l’archéologie.
Une visite fort intéressante, avec un petit tour sur les toits du musée en prime !
Focus proposé par Bryan Guillaume, médiateur culturel, sur 5 œuvres remarquables des collections du Musée de Tessé. Techniques, anecdotes, découvertes récentes… une visite dynamique et instructive.
Excellente idée que celle d’avoir présenté en regard des œuvres des collections modernes du Musée de Tessé les planches BD originales de la nouvelle BD d’Alain Ayroles et Juanjo Guarnido.
Pour en savoir plus : Les Indes Fourbes, rencontre avec Alain Ayroles et Juanjo Guarnido (site « Le cas des cases »)
En attendant la prochaine visite, pause croquis sur l’esplanade du musée :
La visite passait notamment par les réserves, où nous a été expliqué le système de cotation des objets.
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Programme des Journées Européennes du Patrimoine 2019 – Le Mans
J’ai hâte que les Musées du Mans aient leur propre site web… Un site où l’on trouverait du premier coup d’œil les horaires d’ouverture de chaque musée, les dossiers de presse des expositions… Un jour, peut-être…
En attendant, merci à Ouest France de présenter l’exposition itinérante du Musée du Quai Branly « Un artiste voyageur en Micronésie, l’univers flottant de Paul Jacoulet » qui se tient jusqu’au 13 janvier 2019 au Carré Plantagenêt : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-mans-72000/video-au-mans-un-etonnant-voyageur-au-carre-plantagenet-6019033
L’exposition comporte une vidéo ancienne très instructive sur les différentes étapes nécessaires à la production d’une estampe (extraits du film « Living for prints – Kawase Hasui, 1956 » de Watanabe Tadasu).
Une vitrine présente également des planches de bois gravées ayant servi pour la production de l’estampe « Chagrins d’amour ».
J’en sais donc un peu plus sur la technique et sur le rôle des différents intervenants (ce qui explique les multiples signatures sur un tirage) : « Une estampe résultait de la collaboration de quatre personnes : l’éditeur, qui coordonnait le travail ; l’artiste, qui réalisait le dessin, parfois suggéré par un amateur, un commanditaire ; le graveur, qui épargnait le bois ; et l’imprimeur, qui procédait au tirage. » Source : La technique de l’estampe et son évolution par Gisèle Lambert (site BnF)
Dans le cadre de cette exposition, j’ai pu participer à un « atelier famille » d’initiation à la linogravure.
Après avoir choisi un modèle de personnage inspiré des gravures exposées, nous devions le reporter par décalquage sur un morceau de gomme.
Puis, à l’aide d’une gouge, évider la gomme afin de faire apparaître le contour du tracé.
Une fois cela fait, encrer le tampon puis presser celui-ci sur le papier.
Ensuite, au verso du tampon, nous avons creusé une seconde matrice correspondant à la couleur.
Merci au service de médiation culturelle du musée ! Ça m’a donné envie de faire d’autres essais…
Depuis un bon moment, j’aimerais arriver à rendre l’effet visuel de la gravure (aplats de couleurs « grainés » + contours) avec les moyens du bord. Après un essai infructueux en numérique avec Inkscape (que je ne maîtrise pas assez), voici un essai sur papier avec feutre et crayons de couleur.
L’occasion de perfectionner mes prototypes s’est imposée d’elle-même. En effet, m’étant portée volontaire pour animer un atelier « créatif » lors du week-end d’anniversaire d’un ami, je me suis mis en tête de créer un diorama sur le thème du Perche (c’était l’un des thèmes du week-end).
Après une recherche de photos pas aussi fructueuse que prévue sur Internet, je suis allée à la médiathèque emprunter ces deux ouvrages :
La première étape a été de repérer des « motifs » typiques pouvant illustrer ce territoire, de m’exercer à les représenter synthétiquement et de voir comment agencer le tout en 4 plans différents.
Des vaches (finalement abandonnées par la suite), un cheval percheron (évidemment), des collines… Le manoir de Courboyer s’est imposé assez rapidement pour l’arrière-plan.
Ensuite j’ai recopié ces motifs sur papier calque, je les ai scannés puis traités sur Inkscape (logiciel libre équivalent d’Illustrator), en faisant en sorte que le tout tienne sur une page A4.
Vous pouvez télécharger la trame du diorama ici : [download id= »828″]
A imprimer de préférence sur papier type Canson si vous souhaitez ensuite le colorier avec des crayons de couleur ou sur du papier épais lisse si vous souhaitez le colorier au feutre.
Indications : colorier, couper selon les traits pleins*, plier à l’aide d’une règle (la moins épaisse possible) selon les traits en pointillés, coller le contrefort, coller les plans en commençant par celui du fond.
*Pour le morceau de papier qui correspond au contrefort (en bas à gauche de la feuille), il faut prolonger les lignes jusque sur les bords de la feuille.
Diorama du Perche : mode d’emploi en images
Pliage : plier une languette dans un sens puis retourner le papier pour plier la seconde languette dans l’autre sens.
Prochaine étape : faire un diorama au motif urbain… j’ai déjà commencé, ben c’est pas gagné…
Cette année je me suis enfin lancée dans la fabrication de petits dioramas. J’avais ça dans un coin de ma tête depuis un moment… à vrai dire, depuis ma classe de neige, ce qui remonte à plus d’un quart de siècle…
Après moult essais, j’ai créé une version « clé en main » que j’ai pu tester lors d’un anniversaire, et qui a eu son petit succès.
Premier test : peinture acrylique (grossière, vu qu’il s’agissait de mon premier essai) et support en polystyrène… euh, comment dire… à oublier !! (ne serait-ce que parce que découper du polystyrène, c’est juste un vrai cauchemar !).
Malgré tout, ma méthode de définition des différents plans semble fonctionner. Penser à ajouter un arrière-plan avec le ciel (et donc à lui laisser assez de place pour qu’il puisse exister).
Je trouve ça déjà nettement mieux que le premier ! Même si c’est beaucoup plus petit que ce que j’imaginais faire au début, j’ai gardé ce format pour les dioramas ultérieurs (carré de 8,5 cm de côté), avec pour objectif de le faire tenir sur une feuille de papier Canson.
Je ne sais pas trop quoi penser des contours noirs. C’est vrai que ça alourdit les fleurs du premier plan, par contre j’aime bien ce que ça donne avec les sapins.
Inspiré du Château de Bouges (Indre).
Là, j’ai eu la folie des grandeurs : je me suis dit que j’allais pouvoir jouer avec l’effet « 3D »… mais comme je n’y suis pas allée de main morte, ça n’a pas du tout donné l’effet escompté !
Vu de biais en plongée ça passe encore…
… mais alors vu de face l’effet est complètement raté.
Basé sur des photos de la charmante bourgade de Gruyères, en Suisse.
Avec celui-ci j’ai innové en fabriquant un « cadre » (en fait j’avais déjà essayé sur l’essai n°1 mais c’était vraiment trop horrible), avec un ciel sur les 3 côtés et un sol colorié.
Je suis plutôt contente du résultat, mais j’aurais pu ajouter un plan et surtout j’aurais dû éviter d’utiliser de la colle repositionnable (par erreur) car du coup les languettes n’arrêtent pas de se décoller…
Ce jour là, j’avais ouvert mon salon pour un atelier dessin. J’ai essayé d’entraîner deux comparses dans mes délires dioramesques en leur faisant créer un diorama de A à Z (c’est à dire en leur faisant définir les différents plans d’après une ou plusieurs photos, puis utiliser règle, équerre et papier calque…). C’était peut-être un peu trop ambitieux. L’idée de proposer un diorama « clé en main », qui pourrait servir de première approche, s’est donc imposée (cf diorama « Perche »)
Le diorama n°3 avait tendance à s’affaisser. Pour celui-ci j’ai donc découpé et collé les languettes en quinconce (pour ne pas qu’elles penchent vers l’arrière) et ajouté un « contrefort » au dos.
Origami offert avec le dessert chez Ramen Oba – Angers
J’aimerais bien savoir dessiner « en noir et blanc ».
Essai.
… un petit dessin au feutre en attendant Papa Noël