J’ai hâte que les Musées du Mans aient leur propre site web… Un site où l’on trouverait du premier coup d’œil les horaires d’ouverture de chaque musée, les dossiers de presse des expositions… Un jour, peut-être…
En attendant, merci à Ouest France de présenter l’exposition itinérante du Musée du Quai Branly « Un artiste voyageur en Micronésie, l’univers flottant de Paul Jacoulet » qui se tient jusqu’au 13 janvier 2019 au Carré Plantagenêt : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-mans-72000/video-au-mans-un-etonnant-voyageur-au-carre-plantagenet-6019033
L’exposition comporte une vidéo ancienne très instructive sur les différentes étapes nécessaires à la production d’une estampe (extraits du film « Living for prints – Kawase Hasui, 1956 » de Watanabe Tadasu).
Une vitrine présente également des planches de bois gravées ayant servi pour la production de l’estampe « Chagrins d’amour ».
J’en sais donc un peu plus sur la technique et sur le rôle des différents intervenants (ce qui explique les multiples signatures sur un tirage) : « Une estampe résultait de la collaboration de quatre personnes : l’éditeur, qui coordonnait le travail ; l’artiste, qui réalisait le dessin, parfois suggéré par un amateur, un commanditaire ; le graveur, qui épargnait le bois ; et l’imprimeur, qui procédait au tirage. » Source : La technique de l’estampe et son évolution par Gisèle Lambert (site BnF)
Dans le cadre de cette exposition, j’ai pu participer à un « atelier famille » d’initiation à la linogravure.
Après avoir choisi un modèle de personnage inspiré des gravures exposées, nous devions le reporter par décalquage sur un morceau de gomme.
Puis, à l’aide d’une gouge, évider la gomme afin de faire apparaître le contour du tracé.
Une fois cela fait, encrer le tampon puis presser celui-ci sur le papier.
Ensuite, au verso du tampon, nous avons creusé une seconde matrice correspondant à la couleur.
Merci au service de médiation culturelle du musée ! Ça m’a donné envie de faire d’autres essais…