Exposition Albert Renger-Patzsch au Jeu de Paume

Belle rétrospective de l’œuvre du photographe allemand Albert Renger-Patzsch (1897-1966).

Les thèmes se succèdent au fil des années : plantes, paysages fantasmagoriques entre campagne et ville d’après-guerre, bâtiments industriels, objets manufacturés, arbres, motifs rocheux.

Paysage près d'Essen et charbonnage "Rosenblumendelle" - 1928
Paysage près d’Essen et charbonnage « Rosenblumendelle » – 1928
Charbonnage "Victoria Mathias" à Essen - 1929
Charbonnage « Victoria Mathias » à Essen – 1929
Verrerie d'Iéna (béchers) - 1934
Verrerie d’Iéna (béchers) – 1934
Forêt de sapins en hiver - 1951
Forêt de sapins en hiver – 1951

Jeu de Paume, Paris (Concorde), du 17 octobre 2017 au 21 janvier 2018

http://www.jeudepaume.org/?page=article&idArt=2757

… le Jeu de Paume, c’est aussi une super librairie sur le thème de la photo !

Librairie_Jeu_de_Paume

 

Ainsi vont les commerces

Ce matin, en allant chercher mon pain rue Nationale dans ma boulangerie-pâtisserie préférée (L’Art du pain, pour ne pas la citer), j’ai été fort contrite de constater que Toto allait déménager en périphérie du Mans.
Toto, pour moi, c’est toute une histoire… qui date de l’époque où, étudiante au Mans, j’allais y acheter du tissu pour y aménager comme je pouvais (et surtout à pas cher) ma chambrette de cité U. C’est aussi de cette caverne d’Ali Baba que venait le tissu lamé rouge dans lequel j’avais fait mon déguisement de petit chaperon rouge pour une soirée de nouvel an (en cassant au passage quelques aiguilles de la machine à coudre maternelle…).
Bref Toto, pour moi, c’était une institution, un repère dans ce petit Montmartre du Mans qu’est pour moi la rue Nationale. Il y a environ un an avait déjà fermé l’annexe dédiée aux tissus d’ameublement, après celle consacrée aux tissus africains.  Donc : snif.
D’un autre côté, pour les vendeuses c’est vrai que ce magasin ne devait pas être très agréable (on y étouffait notamment en été), donc j’espère qu’elles y trouveront un meilleur confort.

Toto
2 rue Nationale, Le Mans (… du moins pour l’instant !)

En poursuivant ma balade, je me suis arrêtée quelques pas plus loin dans une nouvelle boutique-atelier-de-couture-et-de-loisirs-creatifs-salon-de-thé : « Ô Comptoir de mes Rêves« . Il s’agit d’un concept qui me plaît bien, et qui j’espère tiendra pignon sur rue pour longtemps… au moins aussi longtemps que Toto ! Voilà qui m’aidera peut-être à concrétiser ce défi couture.

Ô Comptoir de mes Rêves 3-4 place Aristide Briand, Le Mans (tramway : arrêt Préfecture)
Ô Comptoir de mes Rêves
3-4 place Aristide Briand, Le Mans (tramway : arrêt Préfecture)

En formation…

En formation, c’est bien connu, trop souvent parfois on s’ennuie… Dans ces cas-là, il est bien agréable d’avoir un défouloir une occupation, même si on tourne vite en rond au niveau de l’inspiration…

Les dessins ci-dessous ont été réalisés au cours d’une formation particulièrement douloureuse, donc fructueuse.

2016_11_Marie_Grancey_En_formation_Divers3

2016_11_Marie_Grancey_En_formation_Divers1

2016_11_Marie_Grancey_En_formation_Divers2     2016_11_Marie_Grancey_En_Formation_Divers4

2016_11_Marie_Grancey_En_formation_Mikado     2016_11_Marie_Grancey_En_formation_Montre1

2016_11_Marie_Grancey_En_formation_Gomme1     2016_11_Marie_Grancey_En_formation_Montre2

2016_11_Marie_Grancey_En_formation_Bouteille1     2016_11_Marie_Grancey_En_formation_Trousse1

Chômage technique…

Depuis quelques semaines ce blog est en friche…

Merci à SFR (nous faisons partie des heureux foyers qui étions dans l’eau du bain avec Numéricable), grâce à qui nous vivons l’aventure « Retour dans le futur ».

Quand je me connecte à Internet, j’ai l’impression d’entendre le doux bruit du modem du début des années 2000… en effet, j’ai le débit qui va avec. Donc impossible pour moi de télécharger ici la moindre image, ce qui est un peu bêta vu que c’était mon objectif.

Articles en souffrance : les Escape Games du Mans ; la dédicace d’Emmanuel Lepage à la librairie Bulle le 13 octobre ; le concert de Frère animal le 14 octobre à Allonnes ; quelques dessins… et j’en passe.

Une petite pensée à tous ceux pour qui ce débit escarg(r)otesque est le quotidien.

http://www.60millions-mag.com/2016/10/25/les-sept-plaies-des-abonnes-sfr-10731

Exposition Henri Gizard – Musée de la Reine Bérengère (Le Mans)

Il y a quelques semaines, je suis allée visiter la belle exposition dédiée à Henri Gizard (1879-1929) au Musée de la Reine Bérengère (dans le Vieux Mans). L’artiste sarthois, originaire de Saint-Calais, m’était inconnu.

Cette exposition m’a fait penser à celle que le musée avait consacrée au printemps 2015 à Eugène Delâtre, qui m’avait fascinée.

J’ai beaucoup aimé les dessins aux traits noirs rehaussés d’aquarelle.

L'Huisne à l'Epau / Henri Gizard. Musées du Mans
L’Huisne à l’Epau / Henri Gizard. Musées du Mans

(Les photos n’étant pas autorisées en raison de l’exposition d’œuvres issues de collections privées, je n’ai pas pu illustrer cet article comme je l’aurais souhaité.)

Dossier de presse disponible : ici.

Article de Ouest France du 21/06/2016

Normandie impressionniste – Caen – Exposition Frits Thaulow

Belle exposition au musée des Beaux-Arts de Caen consacrée à Frits Thaulow, peintre norvégien du « pleinairisme ».

« Né à Oslo en 1847, Frits Thaulow découvre Paris en 1874, l’année même de la  première exposition impressionniste. En 1892, il s’installe durablement en  France, multipliant parallèlement les voyages à travers l’Europe et menant une carrière internationale exceptionnelle. Partout où il se rend, il plante son chevalet et peint sans relâche les paysages qui l’entourent. En choisissant d’organiser la première grande rétrospective de l’œuvre de Frits Thaulow, le musée des Beaux-Arts de Caen esquisse le portrait d’un citoyen du monde, écologiste avant l’heure. »
Extrait du dossier de presse disponible ici. Exposition jusqu’au 26 septembre 2016.

Parmi les salles, l’une présente de nombreuses scènes de rivières. Devant ces peintures d’eau vive, on a envie de plonger sa main dans le flot pour en sentir la fraîcheur…

Rivière
Frits Thaulow / Moulin à eau, 1892, huile sur toile, 81,3
x 121 cm. Philadelphie : Museum of Art

En entrant dans la salle dédiée à l’hiver, la sensation d’éblouissement et de froid est saisissante. On croit respirer l’air sec et froid, mais également sentir le soleil.

Traces de pas au premier plan, skieurs au second plan
Frits Thaulow / Hiver en Norvège, 1886, huile sur toile,
98 x 159 cm. Paris : Musée d’Orsay
Traces dans la neige
Frits Thaulow / Hiver (détail), 1886, huile sur toile. Oslo : Nasjonalgalleriet.
Photo de Frits Thaulow peignant en extérieur, dans la neige
Frits Thaulow, cliché Anders Beer Wilse. Oslo, Norsk Folkemuseum

Mousse au citron

Recette de mousse au citron élaborée en cette fin d’été caniculaire… vous m’en direz des nouvelles !

Mousse au citron

Pour 6 petits ramequins :

  • 3 petits citrons
  • 75 gr de sucre en poudre
  • 3 œufs
  • 1 petite cuillère (rase) d’agar-agar
  • 25 cl de crème fleurette (pas allégée)
  • 30 gr de sucre glace
  • 1 pincée de sel

Matériel :

  • 1 presse-agrume
  • 1 petite casserole
  • 3 saladiers
  • 1 batteur
  1. Mettre la crème fleurette, un saladier et les fouets du batteur au congélateur.
  2. Presser les citrons.
  3. Verser le jus et la pulpe des citrons dans la casserole + le sucre en poudre + les 3 jaunes  d’œufs (sans les germes) + l’agar-agar. Porter à ébullition pendant 5 minutes en remuant au fouet. Verser la préparation obtenue dans un saladier et la laisser refroidir.
  4. Faire une chantilly en battant la crème et le sucre glace.
  5. Monter en neige les blancs d’œufs avec une pincée de sel.
  6. Dans le saladier où se trouve la crème au citron, incorporer les blancs d’œufs (ça n’est pas grave s’ils se cassent) avec une cuillère en bois (ou en ce que vous voulez, mais moi j’ai appris à faire la mousse au chocolat avec une cuillère en bois…) puis la chantilly.
  7. Répartir dans des ramequins et les mettre au réfrigérateur pour que la mousse prenne bien (2 heures ?).
  8. … lécher le saladier (vous vous en doutez, c’est mon étape préférée !)

Il est possible de transformer cette mousse en glace en la mettant simplement au congélateur. Au bout d’une heure, je trouve la texture très bien : frappée mais encore moelleuse. Au bout d’une nuit au congélateur, la glace est très ferme, mais tout de même mangeable (les cuillerées étant de ce fait plus petites, on la savoure plus !). Je pense qu’en bâtonnets, ça doit pas mal (il faut que je regarde dans mon bazar si j’ai ça…).

Sur la photo, il y a 2 verrines avec au fond un sablé écrasé. En effet, la première version de cette recette était trop crémeuse (donc un peu écœurante), donc j’ai voulu tester en rajoutant quelque chose de croustillant… mais au bout d’une nuit au frigo, le biscuit ne croustille plus guère (ça n’est pas vraiment une surprise, mais j’aurais essayé).